Guillaume Baumgartner, dirigeant associé de Repaire, est intervenu à la rencontre Bat’Im Club & Club Innovation et Management le 19/10/2023 sur le sujet «S’organiser pour conduire la transition énergétique ».

Synthèse ci-dessous, par Christian David.

 

Il y a les textes réglementaires et les perspectives qu’ils imposent. Celles sur la transition énergétique dans le secteur du bâtiment sont porteuses de bouleversements pour les bailleurs sociaux, tels le calendrier DPE sur les logements classés G, F, E, la réhabilitation du parc donc, mais aussi la maintenance et la construction. D’où l’initiative du Bat’Im Club et du Club Innovation et Management de mener une enquête auprès de leurs adhérents sur l’enjeu de l’intégration de cet environnement dans leurs méthodes comme dans leur offre.

 

Si l’avancée vers des comportements dans ce domaine est notable, reconnaissent les professionnels, et que les techniques de « décarbonation » du patrimoine existent, « il reste à parfaire l’articulation du travail entre les entreprises et les acteurs du logement social pour les mettre en œuvre efficacement, estime Guillaume Baumgartner, directeur associé du cabinet Repaire, Il convient de dépasser le cadre de l’expérimentation pour tendre vers la massification. Les bailleurs doivent apprendre à travailler ensemble et, sans doute, à une échelle régionale qui est souvent celle des entreprises ».

 

Et de citer l’exemple de l’USH des Pays de Loire, créatrice de la centrale d’achat MASH (Mutualisation d’Achat au Service de l’Habitat), et de son vaste projet EnergieSprong qui a associé 154 bailleurs ligériens et bretons pour la rénovation de 1500 logements, pavillons individuels et habitat collectif, avec la participation des réseaux d’entreprises régionaux. « Au regard des conditions économiques qui se durcissent, nous devons aussi, bureaux d’étude, architectes, AMO et bailleurs…, apprendre à dépasser la relation fournisseur-prestataire pour travailler en véritables partenaires, particulièrement pour les programmes de réhabilitation souvent complexes », souligne Guillaume Baumgartner. Instituer en fait un schéma d’ouverture d’autant plus important que le rôle de bailleur social comme acteur de la ville ne cesse de s’élargir dans l’aménagement urbain, bien au-delà du bâtiment et du logement.

 

Le reste de l’article est disponible pour les membres du Batim Club sur leur site internet.